samedi 1 novembre 2014

UN SAINT HOMME, IL L'A ETE : MGR CHRISTOPHE MUNZIHIRHWA

On aura trop écrit sur lui, on aura trop raconté, mais la sagesse dit qu'une image peut parfois mieux expliquer qu'un long discours. Je ne l'ai pas connu personnellement mais je garde de lui de bons souvenirs. Sa voix répetant des conseils utiles à ses fils de Bukavu, qui est tous les temps diffusée à la Radio Maria Est Congo (à Bukavu), est plus qu'imposante pour susciter en nous l'envie de travailler pour la sauvegarde de l'intégrité territoriale de la RD Congo. C'est ça l'image que je garde de lui, un vrai patriote et un bon berger, une image digne d'être copiée par plusieurs d'entre nous qui constituons sa génération.

Par Emmak Eli Bigosi, Octobre 2014.
Mgr Christophe MUNZIHIRHWA Par Emmak Eli Bigosi
Christophe Munzihirhwa Mwene Ngabo est né le 1er janvier 1926 à Burhale au Sud-Kivu, et mort assassiné par les rebelles le 29 octobre 1996 sur la place publique Nyawera à Bukavu, rébaptisée en son nom actuellement "Place Mgr Munzihirhwa". Un père jésuite, Professeur en sciences sociales et Archévêque de Bukavu depuis 1994; il est mort en luttant pour sa population de Bukavu, en dénonçant l'invasion dont était victime la RD Congo, Zaire à l'époque, de la part des rebelles de l'A.F.D.L. (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo Zaire), soutenus par les pays voisins dont le Rwanda.

En 1996 lorsqu'il est mort, j'avais 6 ans et quelques mois, je ne comprennais pas ce qui se passait mais j'ai compris par la suite que c'était pire, c'était la guerre, la mort, pourtant je n'étais pas à même de cerner tous les détails. Et un souvenir que je garderai toute ma vie fut une voix d'un vieil évêque, à la radio, chaque fois, redonnant espoir aux siens; une voix que je reconnais actuellement aussitôt entendue...Mgr Munzihirhwa qui disait ''Musiogope!!!'' (en français "N'ayez pas peur", en Anglais "Don't worry") Mais ce jour-là, un jeudi je crois, le message circula qu'il avait été tué par les rebelles à Nyawera. Le lendemain nous avons marché à pieds, baggages sur nos têtes, essuyant presque les tirs d'armes, sautant les mines, de Bukavu à Nyangezi en contournant par Kabare, Walungu jusque Ciherhano. Un jour en 2004, lors de l'insurréction de Jules Mutebusi à Bukavu, des inconnus avaient tiré sur son portrait situé à Nyawera...pour dire que même mort sa vérité leur faisait toujours mal. J'ai appris à lire dans son héritage un amour d'un Père, d'un berger et d'un ''Tate'' (grand père) allant au sacrifice, avec courage, pour ses enfants. 

Dix huit ans après sa mort, les Bukaviens se souviennent toujours de celui qu'ils aimaient appeler "Mzee" (Vieux), suite à la sagesse qu'il incarnait.

Reposes en paix Mzee Munzihirhwa!

Ton petit fils idéologique,

Emmanuel AKUZWE Bigosi

vendredi 24 octobre 2014

BUKAVU BIENTOT CONNECTE AU RESEAU MESH.


Et si Bukavu experimentait le réseau Mesh?

Réseau Mesh, un terme nouveau dans le vocabulaire de certaines personnes mais sans doute connu du monde informatique. Dans les nouvelles téchnologies de communication et d’information, le réseau maillé ou réseau Mesh est une topologie de réseau utilisant les réseaux filaires ou sans fils dont tous les hôtes sont connectés pair à pair sans hiérarchie centrale. La structure qui en résulte est en forme de filet, d’où son appellation.

C’est pour que Bukavu s’imprègne des avantages de ce type de réseau afin de s’en approprier dans les jours à venir que l’organisation Free Press en collaboration avec la Radio Maendeleo a organisé, ce mardi 21 octobre 2014, un atélier de formation et d’information en faveur des professionnels de médias et ceux d’informatique. De huit heures à seize heures, les participants ont échangé, dans le beau cadre de la salle de formation du CERUKI (Centre des Recherches Universitaires du Kivu), sur le réseau Mesh et la détermination des besoins communautaires.



Pepijn Kalis expliquant les types de réseau. Photo Emmak.
Le Formateur Pepijn Kalis a expliqué aux participants les différentes notions sur ledit réseau. Dans ce dernier, la structure fait à ce que chaque nœud reçoive, envoie et relaye les données. Par conséquent, en cas de panne d’un nœud, le reste du réseau n’est pas privé des données qui peuvent contourner l’obstacle et parvenir d’un autre nœud, a-t-il poursuivi. Egalement si un hôte est hors service, ses voisins passeraient également par une autre voie, c’est-à-dire qu’il y aura toujours un autre nœud en service. Le réseau Mesh fonctionne sans internet ; pour que les données passent d’un nœud à un autre il n’est pas besoin qu’ils aient transité par le satellite comme c’est le cas dans l’internet. Mais en cas de besoin et selon la volonté d’un utilisateur, ce réseau peut-être connecté sur internet.

D’où proviennent les données qu’utilise le réseau Mesh ?

Installation du Réseau Mesh. Photo tiers.

Répondre à cette question nécessite au préalable de savoir quels sont les besoins communautaires qui justifient la mise au point du réseau Mesh. Au quotidien, les gens font des milliers de gestes: ils passent des appels, visitent des lieux, suivent l’information, payent leurs biens, fréquentent les bibliothèques,… Sans frais, ils peuvent satisfaire certains de leurs besoins grâce au réseau Mesh. Ce réseau utilise des routeurs de quatre types sur lesquels sont stockées des données préalablement chargées ou écrites par une équipe habilitée. Les gens se trouvant dans le périmètre couvert par le réseau peuvent alors y accéder et télécharger ouvrages, sons et vidéos gratuits, géolocaliser hôtels, restaurants, marchés, gares, aéroports, parcs nationaux, domiciles, institutions publiques et privées,… Ils peuvent suivre journaux radiodiffusés et autres émissions des radios locales, ils peuvent échanger par ‘’Chat’’ comme sur les réseaux sociaux, communiquer par vidéo comme par téléphone ; les avantages sont nombreux. Les différents routeurs (omnidirectionnel toutes directions à faible et à forte puissance ainsi que ceux monodirectionnels à forte puissance) rendent disponible le réseau dans une zone pouvant aller de 10 à 10.000 mètres. Par conséquent, en fonction des équipements une zone peut en bénéficier, ce qui est le cas de Bukavu dans les jours à venir.

Le point focal du Projet Mesh Bukavu, monsieur Benjamin MURHESA a remercié les participants de s’être disponibilisés activement pour cet atélier qui n’est que le premier pas d’une vision qui changera dans les prochains jours la vie du Bukavien.
 


Travaux de conception du réseau en carrefours. Photo Emmak.
A l’issue de la formation, les participants ont été à même de concevoir leurs propres réseaux en s’imaginant déjà sur la manière dont Bukavu sera connecté au réseau Mesh. A Sayada en Tunisie, les habitants experimentent déjà ce réseau et il s’avère palliatif aux différents problèmes qu’ils rencontraient car vivant sans internet. D’autres villes du monde l’utilisent actuellement, avec ou sans internet.

Par Emmanuel AKUZWE Bigosi

mardi 22 juillet 2014

INCENDIE A BUKAVU: UNE MAISON ET TOUS SES EFFETS DETRUITS PAR LE FEU A FUNU/A

Plusieurs jours ne passent sans que la ville de Bukavu ne connaisse un incendie. Ce mardi 22 juillet 2014, une maison située dans l'avenue Funu/A, commune de Kadutu, a pris feu dans la matinée. Intérrogés, les habitants de la maison nous ont dit que l'origine du feu demeure inconnue. Ils ne l'ont remarqué que très tard car une chambre était déjà à feu jusqu'au plafond. Tous les effets de la maison ont été endommagés par le feu mais il n'y a pas eu perte d'hommes. La maison appartenait à monsieur MIRINDI, un père de famille qui était déjà parti au travail. Il sied d'indiquer que trois autres immeubles voisins ont été démolis par les jeunes du quartier venus au secours afin d'éviter que le feu n'embrase les maisons environnants.
Le feu qui consumme déjà de l'intérieur, une pièce de la maison.
Comme la plupart des maisons des quartiers populaires de la ville, celle-ci n'a pas eu à profiter du service anti-incendie de la MONUSCO qui vient souvent aider à éteindre le feu. Et même s'il avait été appelé au secours à temps, il est pratiquement impossible d'arriver dans un coin très éloigné de la ville et où il n'existe pas de route. Les habitants sur place, indignés par ce fameux incendie, ont expliqué que ce ne sont que les mesures de prudence qui doivent aider la population bukavienne à prévenir ces genres de danger. Que ceux qui utilisent les bois de chauffage ou le braseros éteingent; selon eux, la dernière braise en feu avant de quitter la cuisine; qu'ils évitent aussi d'utiliser des bougies à cire qui présentent plus le risque que l'utilisation d'autres moyens comme les lampes torches.
Les habitants de Funu/A essayant d'éteindre le feu.
Cette famille qui a perdu tous ses biens, nous a dit un voisin, bénéficiera de l'hospitalité des voisins en attendant qu'elle ne relance sa vie en construisant une nouvelle maison sur le terrain, resté plein des bois morts et des morceaux de tôles. Solidarité africaine oblige, mais en attendant, plus de prudence!





Femmes et hommes se battant pour éteindre le feu.

Selon les habitants du quartier, un miroir servirait également à éteindre le feu.
Pour Kivu Amani Journal,

Emmak Eli Bigosi

jeudi 10 juillet 2014

BUKAVU : UNE VILLE OÙ L’ENCADREMENT DES ELEVES EN VACCANCES POSE PROBLEME.



Deux cent dix jours de travail sous stress et sous commandement de monsieur  l’enseignant, bien assis sur des pupitres, devant un tableau noir,  les élèves apprennent mathématiques, français, civisme, cultures générales, etc. Ce  n’était pas facile mais les plus audacieux et assidus au travail arrivent à la fin.
Vue d'une kermesse dans l'enceinte du cercle recréatif de Kadutu.

L’année scolaire 2013-2014 s’est achévée avec la proclamation des résultats dans plusieurs écoles de la ville et de ses périphéries. Malheureusement, dans une indisponibilité d’espaces publics des loisirs et un manque d’encadrement des élèves en vaccances, celles-ci s’annoncent mal.
Lors de la proclammation, avons-nous vues des figures des élèves et de leurs parent froissées, pleines de joie, parfois des larmes selon que les résultats étaient bons ou mauvais, après un travail de longue halène. L’on pouvait entendre des discours de fin d’année prononcés par les chefs d’Etablissements un mot de reconfort et d’encouragement des élèves ayant eu de mauvaises côtes. Et pour ces élèves, la detente, la recréation des facultés mentales et physiques s’avère nécessaire afin de reprendre le chemin de l’école avec l’aptitude à faire mieux. « Qui sème le vent récolte la tempête ». Ce vieil adage  est celui que les enseignants utilisent dans leur discours de clôture pour stimuler les mauvais élèves à fournir beaucoup d’efforts lors de l’année scolaire nouvelle qui débute en septembre.
Bons ou mauvais, les élèves doivent être encadrés lors des vaccances. Mais hélas, ils ont leurs réussites et leurs échecs mais où passeront-ils leur temps des vaccances, que feront-ils en cette période de deux mois dans une ville de Bukavu ensoléillée et parfois poussièreuse?
Jadis, des espaces des jeux  pour l’encadrement des enfants et jeunes était nombreux dans la ville de Bukavu pour éviter à ce qu’ils ne soient mis en danger car sans suivi, le vagabondage, l’ivresse, les mariages précoces, les accidents de tout genre et autres abus s’invitent dans leur petit monde. Privés d’occupation pendant les vaccances, ces dangers se prénsentent à leur quotidien.

A Bukavu, les églises et certaines organisations des jeunes organisent des colonies des vaccances lors desquelles diverses compétions sportives et culturemmes sont organisées. Football, Volleyball, projection cinématographique, spectacles, visites guidées, salles de  lecture, sont rendus disponibles aux élèves y ayant été inscrits. Malheureusement tous ne bénéficient pas de cet encadrement souvent suite au manque de financement adéquat.
Dans les espaces publics, on ne vivra pas ces genres d’activités, en tout cas à certains endroits  car ils sont occupés à autre chose. La salle de spéctacle du cercle recréatif de la commune de Kadutu a été transformée, parfois, en église et l’espace extérieur en Kermesse ; le terrain de Buholo III en garage, le foyer social de Kadutu en Eglise, celui de Bagira en Kermesse, le cercles sportif de Labotte en kermesse.
Quelques espaces restés disponibles notamment les terrains de Nyakavogo et de Funu sont en très mauvais état, parfois marchés pirates, poubelles publiques et gangs des fumeurs de chanvres s’y installent.

Eu égard à ce qui précède, les conséquences néfastes sont multiples. Face à ce manque d’encadrement, ce sont les cimetières de la ville, les chaussées, les  rond points, les rivières ainsi que d’autres endrotis ddangereux qui servent comme espaces de jeux aux élèves. Naufrages, accidents de circulation, banditisme et autres abus cotoient actuellment leur monde.  Ces enfants n’auront pas des valeurs morales, d’éducation et de bonnes mœurs dans leur âge adulte.

Si les activités organisées actuellement dans la ville sont l’action de certaines associations qui se disent de développement, « de quel développement s’agit –t-il ? », se demande un enfant que nous avons rencontré tout près du Stade de la Concorde de Kadutu. Car lors des Kermesses ce sont les boissons alcooliques qui coulent à flot, faisant de certains élèves des distraits et ivrognent, ignorant ce qui est utile à leur avenir. Ces enfants qui jouent dans les rues de la ville se disent abandonnés par les adultes car, en cette période des vaccances ce sont les espaces publics de loisirs et de lecture qui devraient les accueillir. Malheureusement, ils sont occupés à recevoir les consommateurs des bièrres ou n’existent plus. Et à l’absence de l’Etat, certains parents que nous avons interrogés se disent ne pas être capables de s’occuper adéquatement des élèves en vaccances, seulement certains y arrivent et en attendant, d’autres élèves vagabondent ça et là.

Si Bukavu se dit être une ville où les élèves sont mieux formés et que le temps des vaccances ne fasse pas partie de l’intérêt des uns et des autres, seul l’avenir nous les dira un jour car, c’est la qualité de formation de nos enfants qui en dépend.

Patrick MINYANGU MUHINDO

PANZI : UN COIN DE BUKAVU OÙ L’EAU POTABLE EST RARE



« L’eau c’est la vie », on ne cessera jamais de le dire. Mais nous faisons un constat que certains coins de la province du Sud-Kivu sont toujours dépourvus d’eau potable. C’est le cas du quartier Panzi, situé dans la ville de Bukavu, commune d’Ibanda, où la majeure partie de la population ne bénéficie pas de cette denrée importante à la vie humaine.

Pour quelles raisons ?

Ayant parlé aux populations, elles nous ont expliqué que les installations de la Regideso se trouvent dans leur quartier mais l’eau y arrive rarement. C’est souvent pendant les heures tardives de la nuit qu’elle est disponible, il faut renoncer au sommeil pour l’attendre, du moins si elle arrive. Certains ménages sont abonnés à la Regideso mais ne peuvent pas résoudre les problèmes d’eau du reste de la population qui se débrouille à sa manière.

Quelle est cette manière ?

L’on se croirait au moyen-âge lorsque, pour la première fois, l’on découvre le principal moyen d’approvisionnement en eau des habitants de Panzi. Quelle ne fut notre stupéfaction lorsqu’on nous indiqua un puit, conçu et amenagé d’une manière à empêcher les saletés de tomber dans un fossé de plusieurs mètres, creusé dans le sol, non construit en matériaux durables et couvert des morceaux de bois. Ce puit appelé « Kizola » (traduit approximativement ‘’là où on puise’’) n’est malheureusement pas à comparer avec les puits de l’époque médiévale car manquant un minimum de confort. L’on se sert d’un récipient en plastique accroché à un fil pour puiser de l’eau, qu’on va verse dans un bassin en plastique afin de l’introduire dans des bidons ou autres récipients. Cette eau n’est pas propre à la consommation car nombreux microbes l’infèctent du jour au lendemain. Les fosses séptiques sont parfois situés à quelques mètres du puit avec les risques de communiquer avec le couches terrestres desquelles sortent l’eau, les canalisations des eaux usés provenant des ménages passent tout près, aussi les enfants peuvent y jetter d’autres saletés. Les ménages qui n’ont pas un puit ainsi que ceux qui manquent d’argent pour se payer un bidon d’eau, généralement vendu à 50Fc, vont puiser de l’eau à la rivière Ruzizi qui présente à son tour les risques de noyades. C’est donc au prix d’immenses sacrifices et risques que ces populations recourent aux puits.
Un enfant entrain de tirer du puit un récipient en plastique accroché sur un fil.


Quels sont ces risques ?

Les maladies d’origine hydrique sont recurrentes à Panzi, surtout lors de la saison sèche où les poussières infectent plus les eaux. Puisque faire la vaiselle avec de l’eau impropre ne fait que salir les ustensiles de cuisine, plusieurs cas des maladies de mains sales sont généralement soignés par les médecins de ce coin et parfois mort s’en suive. Selon un médecin que nous avons rencontré dans ce coin, c’est surtout les enfants qui sont le plus victimes car utilisant l’eau impropre sans contrôle des parents. Ceci a un impact sur leur croissance physique, étant souvent  heurtés à des problèmes de santé dans leur âge adulte. Le couvert en bois pouvant s’affaiblir après un temps, il présente un danger pour les gens qui, par megarde, peuvent y tomber en voulant puiser de l’eau. Une série de mesures de précaution est envisageable.

Souvent situés à côtés des fosses sceptiques et des canaux d'évacuation d'eaux usés, les puits sont contaminés des divers microbes.


Comment limiter les dégats ?

Interrogés à la question de savoir comment peut-on éviter le pire, les habitants trouvés sur place ont lancé un cri d’alarme aux autorités publiques provinciales et à celles de la Regideso à qui ils demandent d’approvisionner leur quartier en eau potable, ce qui n’est que leur droit. Le Congo ayant la potentialité hydraulique la plus grande en Afrique, s’exclame un enfant, ce n’est pas chez nous où on parlerait de carrence d’eau potable. Et en attendant pour limiter les cas des maladies, propose un médecin, les habitant devraient désinfecter cette eau avant de la consommer ou la chauffer à 100°C afin d’éliminer les microbes.


Que faut-il faire dans l’avenir ?

Faut-il obliger la fermetrure de tous ces lieux de puisage ? Peut-être non car ces puits sont une source presque principale d’approvisionnement en eau, un « mal nécessaire ». Mais le modèle implanté au quartier Nguba de la même commune semblerait adéquat car, une partie des eaux de la rivière Ruzizi serait pompée et placée dans une sous station de traitement afin de désservir cette partie de la ville. A moins que cela n’affaiblisse le débit de la rivière au préjudice de la centrale hydroéléctrique Ruzizi II, ce qui constituerait un frein à cette hypothèse. Une solution à court terme serait l’organisation par la mairie d’un service d’approvisionnement en eau à l’aide des camions citernes, du moins pour cette saison sèche qui s’annonce déjà difficile pour cette population car même le débit des puits diminue en cette période.

Une femme entrain de boire l'eau du puit.

Pour KivuAmaniJournal,

Emmanuel AKUZWE BIGOSI